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vendredi 18 avril 2025

Attaques de prisons : toutes les pistes restent ouvertes

 

 

 

De nouveaux faits ont finalement été commis dans la nuit du 16 au 17 avril, à Amiens, contre une agente pénitentiaire dont une source syndicale affirme qu'elle n'aurait eu aucun souci à l'intérieur de l'établissement où elle travaille depuis 10 ans.

Ce serait donc plutôt Amiens, ville d'origine du couple présidentiel, qui pourrait avoir été visée, de manière symbolique, comme la porte de prison de Toulon...

Par ailleurs, les auteurs des faits apparaissent surtout comme des "narco-racailles", des dealers mêlés d'islamistes et de prétendus "antifascistes" tous regroupés autour de la lutte anti-carcérale : c'est exactement le profil du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi et du plus grand nombre de ses complices.

 

Lire ou relire :

https://satanistique.blogspot.com/2025/04/attaques-de-prisons-depuis-dimanche-le.html

https://satanistique.blogspot.com/2025/04/attaques-de-prisons-faits-nouveaux.html

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https://satanistique.blogspot.com/2025/04/attaques-de-prisons-le-groupe-ddpf-ete.html

https://satanistique.blogspot.com/2025/04/cest-qui-encore-lulu.html

 

 

https://www.bfmtv.com/police-justice/prisons-attaquees-la-boite-aux-lettres-et-la-voiture-d-un-agent-penitentiaire-degrades-a-amiens_AN-202504170336.html

Prisons attaquées: la boite aux lettres et la voiture d'un agent pénitentiaire dégradés à Amiens

 
Mélanie Bertrand, Vincent Vieillard avec Emilie Roussey

"Nous les retrouverons"

Au total, "21 véhicules" ont été incendiés depuis la nuit de dimanche à lundi dans "huit départements", a indiqué un peu plus tôt ce matin Olivier Christen, procureur de la République antiterroriste. Il a précisé qu'"à sa connaissance", "il n'y a pas eu de fait commis de la même nature" cette nuit.

"À l'heure actuelle, il n'y a pas de piste privilégiée. Ce serait une erreur de fermer l'une ou l'autre des voies pour le moment. Il n'y a pas eu d'arrestation, ni de ciblage spécifique de profils", a-t-il précisé.

De son côté, le ministre de l'Intérieur a promis d'identifier les responsables de ces dégradations.

"Ces gens-là, où qu'ils se trouvent, nous les retrouverons, nous les aurons", a prévenu Bruno Retailleau.

 

Dans la plupart des actions recensées depuis dimanche, de mystérieuses inscriptions "DDPF", apparemment pour "défense des droits des prisonniers français", ont été retrouvées. Le groupe Telegram à ce nom a été fermé "à la demande de l'autorité judiciaire", selon le procureur antiterroriste.

Mélanie Bertrand, Vincent Vieillard avec Emilie Roussey
 
 
 
 

Prisons attaquées : ces éléments qui privilégient une piste plutôt qu'une autre

 

Prisons attaquées : ces éléments qui privilégient une piste plutôt qu'une autre

 

Si le parquet national antiterroriste n'exclut aucune piste sur les auteurs des attaques coordonnées contre les prisons françaises, le préfet de police et les autorités privilégient une hypothèse. Un élément de l'enquête pourrait être déterminant pour identifier des suspects.

Première nuit d'accalmie près des centres pénitentiaires français, après des attaques coordonnées et successives entre dimanche et mercredi. L'absence de nouvelles actions n'est cependant pas de nature à rassurer définitivement les autorités : "Ca ne veut pas dire du tout que c'est fini. Les ministres [de la Justice et de l'Intérieur] nous ont demandé d'être vigilants, de l'être dans la durée", a déclaré le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, sur BFMTV. 

Une surveillance accrue est donc de mise et les investigations sur la dizaine d'attaques observées sont en cours. "Il n'y a aucun doute sur le fait qu'on retrouvera les auteurs" pour le préfet de police qui décrit les autorités comme "tout à fait déterminées". Plusieurs pistes restent évoquées : des actes terroristes de l'extrême gauche ou des représailles des narcotrafiquants contre la politique de Gérard Darmanin. Laurent Nuñez semble pencher pour la seconde option : "On peut penser que cette action a quand même quelques rapports avec le narcotrafic, plutôt que l'ultragauche ou l'ingérence étrangère". C'est également "l'intime conviction d'un certain nombre [des] agents du ministère de l'Intérieur" comme l'a indiqué le locataire de la place Beauvau, Bruno Retailleau, sur RTL le 17 avril.

Les tags "DDPF", un indice déterminant ?

Une intuition nourrie par le contexte et la campagne du garde des Sceaux sur la création de prisons hautement sécurisées et destinées à accueillir les narcotrafiquants les plus dangereux. Certains, comme le préfet de police de Paris, estiment par ailleurs que les inscriptions "DDPF", pour "droits des prisonniers français" ou "défense des prisonniers français", "donne une indication quand même assez précise sur le fait qu'on est sur des gens qui veulent faire pression sur les autorités politiques, sur la politique de fermeté qui est menée". Ces tags retrouvés près des prisons attaquées écartent l'hypothèse d'actions orchestrées par l'ultragauche qui, selon certaines analyses, n'aurait pas fait la distinction entre les prisonniers français et les autres.

Ce sont pourtant ces quatre lettres qui ont initialement mis l'hypothèse de l'ultra-gauche sur la table. Des groupes éponymes de l'acronyme sur Telegram ou Signal ont diffusé des appels à s'en prendre aux prisons ces derniers jours entre d'autres messages dénonçant la surpopulation carcérale, les conditions de détention qu'ils jugent "humiliantes" rapporte M6. Des messages dénoncent également le comportement de surveillants "qui nous frappent, qui violent certains détenus, qui exercent des pressions physiques et psychologiques". Mais là encore, les indices peuvent corroborés les deux pistes puisque des codes et expressions souvent employés par des dealers ont été retrouvés dans ces mêmes messages.

"Il n'y a pas de piste définitivement confirmée tant que ces investigations n'auront pas été au bout" a donc indiqué le préfet de police. , mais on peut penser que cette action a quand même quelques rapports avec le narcotrafic, plutôt que l'ultragauche ou l'ingérence étrangère", soutient le préfet de police. Pour le parquet national antiterroriste (Pnat) qui s'est saisi de l'affaire, il n'y a pour le moment "pas de piste qui soit privilégiée" dans cette enquête.

Des attaques coordonnées contre les prisons

Matériel incendié, coup de feu... Les attaques contre les prisons ont pris différentes formes. Elles ont commencé dans la nuit de dimanche à lundi à la prison de Réau (Seine-et-Marne) et le centre de formation des surveillants de prison, l'Enap, à Agen (Lot-et-Garonne). Puis les établissements de Toulon (Var), d'Aix-en-Provence, Marseille (Bouches-du-Rhône), de Valence (Drôme), de Nîmes (Gard), de Luynes (Indre-et-Loire), de Villepinte (Seine-Saint-Denis) et de Nanterre (Hauts-de-Seine) ont été ciblés ente lundi et mardi. Enfin, trois véhicules ont été incendiés sur le parking de la prison de Tarascon (Bouches-du-Rhône) et le hall d'un immeuble dans lequel habite un surveillant de prison a aussi été attaqué à Meaux-Chauconin-Neufmontiers.

Un individu a mis le feu à plusieurs voitures devant l'établissement pénitentiaire à Valence, plusieurs véhicules ont également été brûlés sur le parking de la prison de Toulon et à proximité de celle de Marseille. Dans la cité phocéenne, des individus ont également mis le feu à une résidence abritant les logements de surveillants pénitentiaires. Mais c'est à Toulon que les actions ont été les plus violentes avec plusieurs tirs à l'arme automatique visant la porte de la prison. Selon le procureur de Toulon, Samuel Finielz, la porte du centre pénitentiaire a été visée par des tirs "à l’arme lourde" effectués par "plusieurs individus" arrivés à bord d’un véhicule. Les auteurs des tirs ont ensuite pris la fuite. Personne n'a été blessé, mais une dizaine de douilles a été retrouvée sur place. Le parquet a ouvert une enquête pour "tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique".

Autant d'actes qualifiés "d'attaques terroristes" par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. "Tout cela semble coordonné et manifestement en lien avec la stratégie contre le narcobanditisme du ministère. La République est confrontée au narcotrafic et prend des mesures qui vont déranger profondément les réseaux criminels. Elle est défiée et saura être ferme et courageuse", écrivait Gérald Darmanin sur X le mardi 15 avril.

Dernières mises à jour

12:10 - Les narcotrafiquants derrière les attaques selon le préfet de police

Le parquet national antiterroriste n'exclut, ni ne privilégie une piste concernant les auteurs des attaques de prison. "Il n'y a pas de piste définitivement confirmée tant que ces investigations n'auront pas été au bout", a confirmé le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, qui estime toutefois qu'on "peut penser que cette action a quand même quelques rapports avec le narcotrafic, plutôt que l'ultragauche ou l'ingérence étrangère". Le préfet se range donc du côté des autorités qui penchent plus en faveur de représailles à la politique de Gérard Darmanin et de ses prisons hautement sécurisées pour les narcotrafiquants les plus dangereux. "Les investigations sont en cours, elles vont se poursuivre. Il n'y a aucun doute sur le fait qu'on retrouvera les auteurs. Nous sommes tout à fait déterminés", a ajouté Laurent Nuñez.

17/04/25 - 16:14 - 12 actes coordonnés et 21 véhicules incendiés

Pour l'instant, le parquet national antiterroriste (PNAT) - en charge des investigations - recense 12 actes coordonnés contre des prisons ou agents pénitentiaires depuis dimanche dernier. Deux concernent directement les domiciles de surveillants, un contre l'Ecole nationale de l'administration pénitentiaire et neuf visaient des prisons. Au total, pas moins de 21 véhicules ont été incendiés.

17/04/25 - 15:37 - Darmanin et Retailleau serrent la vis : la liste des nouvelles mesures de protection réclamées aux préfets

Dans un télégramme conjoint adressé aux préfets, au préfet de police et au directeur de l'administration pénitentiaire, Gérald Darmanin et Bruno Retailleau appellent à "renforcer sans délai la surveillance et la protection" des établissements pénitentiaires, ainsi que de leurs personnels, révèle ce jeudi France Info. Les deux ministres dévoilent de nouvelles mesures, dans un document que le média a pu consulter : patrouilles dynamiques, détection des véhicules et individus suspects, notamment. "Les agents pénitentiaires devront faire preuve d'une attention particulière dans la détection de toute personne ou de tout véhicule suspect" et "signaler tout fait, y compris de 'basse intensité' (jets de projectiles, tag...) commis à l'encontre d'un établissement pénitentiaire". Aussi, "les véhicules de l'administration ne seront plus stationnés en dehors des enceintes et les véhicules personnels seront également mis à l'abri chaque fois que possible", précise-t-on.

17/04/25 - 13:23 - Qui se cache derrière les sigles "DD" ou "DDPF" ?

Dans la nuit de jeudi, les lettres "DD" ont été taguées sur la boîte au lettres d'un agent pénitentiaire de la prison d'Amiens. Un procédé déjà employé depuis dimanche dernier, avec l'inscription "DDPF" signifiant "droit des prisonniers français", qui accompagnent les dégradations. A Tarascon et à Meaux-Chauconin-Neufmontiers, cette inscription a aussi été retrouvée récemment. Mais alors, qui est derrière ces sigles ?

Selon Jérôme Poirot, consultant BFMTV et ancien adjoint à la coordination nationale du renseignement, l'enquête ouverte pour association de malfaiteurs terroriste et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste donne "un indice très clair sur l'origine potentielle de ces actions". "Le fait que le parquet national anti-terroriste se soit saisi quasi-immédiatement" de l'affaire veut dire beaucoup, confie-t-il au micro de la chaîne d'informations en continu. De son côté, le garde des Sceaux parle lui d'une "attaque terroriste", ce mercredi, lors d'une visite au centre pénitentiaire de Toulon-La Farlède. Et la piste de l'ultra-gauche ? "C'est probable", d'après une source proche du dossier auprès de 20Minutes.

17/04/25 - 12:48 - Un agent pénitentiaire de la prison d'Amiens pris pour cible

Des dégradations ont été signalées devant le domicile d'un agent pénitentiaire de la prison d'Amiens, apprend BFMTV ce jeudi 17 avril. "L'agent a constaté des flammes sur sa boite aux lettres aux alentours de minuit. Elle a aussi été taguée de deux lettres 'DD'", précise le média. Il pourrait s'agir des deux premières initiales de DDPF, pour "défense des droits des prisonniers français". Un pneu du véhicule de l'agent a aussi été crevé.

17/04/25 - 10:04 - Une vigilance renforcée autour des sites pénitentiaires

Selon les informations de BFMTV, le préfet de police de Paris a demandé dans une note interne à ses services de faire preuve "d'une attention particulièrement soutenue la nuit" à l'égard des sites pénitentiaires d'Ile-de-France, après les attaques coordonnées qui ont visé plusieurs prisons à ravers la France depuis dimanche dernier. Par ce biais, Laurent Nuñez espère "permettre d'éviter au maximum le risque d'action délictuelle et d'interpeller leurs auteurs, avec une attention particulièrement soutenue la nuit", précise-t-il.

17/04/25 - 09:02 - "Notre intime conviction, c'est la piste de narco-racailles", indique Retailleau

Ce jeudi 17 avril, le ministre de l'Intérieur était l'invité de RTL au sujet de la vague d'attaques contre les prisons françaises depuis dimanche dernier. Si cette nuit "a été calme" a rappelé le ministre, il a également assuré que "ces gens-là, où qu’ils se trouvent, nous les trouverons". "Notre intime conviction, c'est la piste de narco-racailles (...) L’une des pistes les plus crédibles. lls ne nous ont pas déclaré la guerre, mais c’est nous qui leur avons déclaré la guerre avec la loi narcotrafic. Nous allons pouvoir taper à leur portefeuille"", lance Bruno Retailleau.

Toutefois, les pistes de l’extrême gauche et de l’ingérence étrangère ne sont pas fermées : "L’autorité judiciaire communiquera au bon moment", assure-t-il. "Quand on tirera un premier fil, on tirera toute la pelote. Je serai étonné qu’ils n’aient pas laissé d’indices, car ce sont des pieds nickelés. Ils ont reçu l’ordre de brûler des voitures de surveillants pénitentiaires, mais ont brûlé celles de détenus", poursuit le ministre.

17/04/25 - 08:40 - "Des éléments qui commencent à remonter vers telle ou telle orientation", indique le procureur antiterroriste

"Ce qui est important de retenir à cette heure, c'est qu'il n'y a pas de piste qui soit privilégiée (...) Ce serait une erreur de fermer l'une ou l'autre des voies pour le moment. Il n'y a pas eu d'arrestation, ni de ciblage spécifique de profils (...) Notre objectif est d'être le plus ouvert possible sur toutes les pistes qui peuvent être envisagées pour ce type d'actes". En revanche, "Il y a évidemment, à mesure que les investigations avancent, des éléments qui commencent à remonter vers telle ou telle orientation", indique ce jeudi 17 avril sur France Info le procureur de la République antiterroriste Olivier Christen. 

"Nous nous sommes saisis parce que le terrorisme relève de plusieurs qualifications possibles dont celle qu'on appelle le terrorisme par intimidation. Elle n'est pas définie précisément par la loi mais, selon les auteurs, elle correspond à une action d'une exceptionnelle gravité qui a pour finalité de faire pression sur la population ou les pouvoirs publics pour qu'ils fassent ou ne fassent pas quelque chose". "Dans la mesure où nous avons été confrontés à une action concertée sur l'ensemble du territoire national, sur un laps de temps relativement long, on peut considérer aujourd'hui que nous sommes dans ce type de fait", poursuit-il au sujet des différentes attaques de prisons en France depuis dimanche dernier.

17/04/25 - 08:29 - "Ils ont tapé au hasard", des violences qui s'étendent ?

Mercredi 16 avril, trois véhicules garés sur le parking de la prison de Tarascon (Bouches-du-Rhône) ont été incendiés. L'un d'entre eux appartenait à David, qui n'est pourtant pas agent pénitentiaire, la profession tant décriée par les auteurs des faits et des dégradations depuis ce dimanche dans toute la France. Il travaille pour une société sous-traitante en charge de l’entretien et de la logistique de l’établissement depuis 3 ans et a été interrogé par Le Figaro

"Nous, on n’a rien à voir avec eux, souffle David. On travaille ensemble, bien sûr, mais on n’est pas des hommes en bleu, ceux contre lesquels ils sont souvent énervés (...) Je ne pense pas que c’est visé. Ils ont tapé au hasard. C’est gratuit", regrette-t-il, dans les colonnes du quotidien. Selon lui, les attaques sont choisies de façon totalement arbitraire. Un avis partagé par Nicolas Capron, délégué syndical FO à Tarascon : "Un des agents pénitentiaires touchés est en arrêt maladie longue durée et a sa voiture garée ici depuis des semaines (...) Ce sont des agents qui n’ont aucun problème avec des détenus à l’intérieur. C’est le symbole de la République qu’on a voulu attaquer", assure-t-il.

16/04/25 - 23:09 - Comment la justice a-t-elle eu accès aux conversations sur Telegram ?

FIN DU DIRECT - La plateforme Telegram collabore de plus en plus avec les forces de l'ordre, et ce depuis qu'elle est dans le viseur de la Justice. Les organisations criminelles privilégiaient en effet cette application puisqu'elle ne modérait pas ses contenus ni ne collaborait avec les autorités. Mais depuis l'arrestation et la mise en examen de son fondateur, Pavel Durov, en 2024, la plateforme a changé totalement de stratégie. Dans l'enquête sur les attaques contre des prisons françaises, Telegram a donc annoncé collaborer pleinement, permettant aux enquêteurs de mettre la main sur les conversations incriminantes. 

16/04/25 - 20:07 - "Nous ne voulons pas laisser faire", assure le gouvernement

"Nous ne voulons pas nous laisser faire. Nous voyons bien que nous avons appuyé là où ça fait mal, très probablement. Nous sommes prêts à mener une lutte jusqu'au bout contre ce narcotrafic", a réagi Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, à la sortie du Conseil des ministres ce mercredi. Elle a rappelé que les enquêtes sont en cours.

16/04/25 - 17:44 - Les coupables "seront retrouvés, jugés et punis", assure Macron

"Certains cherchent à intimider nos personnels pénitentiaires et s'attaquent avec une violence inadmissible aux établissements. Ils seront retrouvés, jugés et punis. Notre troisième force de sécurité intérieure accomplit une mission essentielle de défense de l'État de droit et de la paix publique, avec courage et dévouement. Je réaffirme à tous nos agents du ministère de la Justice mon total soutien et celui de la Nation", indique Emmanuel Macron, ce mercredi 16 avril après les diverses attaques contre des prisons françaises depuis dimanche dernier.

16/04/25 - 16:20 - Qui se cache derrière le sigle "DDPF" ?

Mais le sigle "DDPF" est le nom d'un canal Telegram qui intéresse tout particulièrement les autorités françaises. Dans ce canal, sont évoquées les attaques contre les prisons observées depuis dimanche dernier. Le "groupe" a été créé il y a quelques jours seulement sur la célèbre messagerie chiffrée et compte environ 1 000 abonnés. Mais qui peut bien être à l'origine de ce groupe ? Tout savoir grâce à notre article dédié, ci dessous : 

16/04/25 - 15:43 - Un membre présumé de la chaîne Telegram DDPF interpellé ce mercredi

Les enquêteurs restent très prudents pour tenter de déterminer qui est à l'origine de ces messages et du groupe Telegram "DDPF". Les investigations ont été confiées à la Sdat (sous-direction antiterroriste de la police judiciaire), aux services locaux, ainsi qu'à la DGSI. Ce mercredi 16 avril, un suspect sous le régime de la semi-liberté et membre présumé de la chaîne Telegram "DDPF" a été interpellé en Essonne, selon Le Parisien. Il a été placé en garde à vue sur instruction du parquet d'Evry, dans le cadre de l'enquête sur les attaques visant les établissements et agents pénitentiaires, précise le journal. "Des surveillants ont regardé son portable et se sont aperçus qu'il figurait sur la fameuse boucle en lien avec ces attaques ciblées", ajoute le quotidien.

16/04/25 - 14:25 - Des actes précis qui visent des agents pénitentiaires

Depuis le début de la semaine, les attaques ont pris différentes formes. Un individu a mis le feu à plusieurs voitures devant l'établissement pénitentiaire à Valence, plusieurs véhicules ont également été brûlés sur le parking de la prison de Toulon et à proximité de celle de Marseille. Dans la cité phocéenne, des individus ont également mis le feu à une résidence abritant les logements de surveillants pénitentiaires. Le véhicule d'un représentant du personnel du centre pénitentiaire d'Aix-Luynes (Bouches-du-Rhône) a aussi été incendié ce mercredi, à l'aube. Un mode opératoire simple et précis qui consiste en majorité, à brûler des véhicules.

16/04/25 - 12:57 - "DDPF", un lien avec l'ultra-gauche ?

Si le "mouvement" DDPF peut être associé au terrorisme, il revendique sur un canal de la messagerie cryptée Telegram avoir commandité les attaques coordonnées qui frappent les prisons depuis trois jours. Selon Le Parisien, le groupe "pourrait être lié à l’ultragauche" et "appelle ainsi à cibler des prisons". "Sachez que nous sommes pas des terroristes, nous sommes là pour défendre les droits de l’homme à l’intérieur des prisons", indiquaient mardi soir les administrateurs du canal. "Depuis quelques années, une majorité des surveillants humilie, insulte et violente les personnes détenues, assure ce communiqué. Quand les détenus se plaignent en faisant un recours, ils finissent à l’opposé de la France ou avec des fouilles humiliantes répétées ordonnées par la hiérarchie", est-il également avancé. Des propos relayés dans les colonnes du quotidien.

16/04/25 - 12:19 - Que signifie le tag "DDPF" aperçu sur plusieurs voitures ?

Via un communiqué, le parquet national anti-terroriste (PNAT) pointe la responsabilité "d'un groupe baptisé 'DDPF - Défense des prisonniers français'". Sur plusieurs véhicules, des inscriptions "DDPF" ont justement été constatées. À l'heure actuelle, peu d'informations sur les motivations du groupe ont filtré, au même titre que sur ses potentielles prérogatives politique. Toutefois, l'ouverture d'une enquête pour association de malfaiteurs terroriste et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste de la part du PNAT est un premier élément de réponse pour Jérôme Poirot, consultant BFMTV et ancien adjoint à la coordination nationale du renseignement. "On a un indice très clair sur l'origine potentiel de ces actions : c'est le fait que le parquet national anti-terroriste se soit saisi quasi-immédiatement", indique-t-il sur BFMTV.

16/04/25 - 11:41 - Des véhicules incendiés sur un parking "isolé, grillagé et sécurisé"

D'après le procureur de Tarascon, Laurent Gumbau, les trois véhicules incendiés ce lundi vers 5h20 devant la prison de Tarascon (Bouches-du-Rhône), l'ont été sur un parking "isolé, réservé aux personnels, grillagé et l'accès sécurisé par un digicode". Un des véhicules appartenait à un agent de la prison en service, un autre à une entreprise intervenant au centre de détention, et le troisième - totalement détruit - n’avait pas encore été identifié, selon le procureur. Des propos relayés dans les colonnes de La Nouvelle République.

16/04/25 - 11:36 - "Des voitures auraient été brûlées ce matin, très tôt", assure Darmanin

Après que trois véhicules appartenant à des personnels pénitentiaires ont été incendiés tôt ce mercredi 16 avril 2025 devant la prison de Tarascon (Bouches-du-Rhône), Gérald Drmanin a tenu à réagir. "Ce que je sais du ministère de l’Intérieur, c’est qu’en effet, il y a un site à Tarascon où des voitures auraient été brûlées ce matin, très tôt", a déclaré le garde des Sceaux sur CNews.

16/04/25 - 10:29 - Quelles sont les 10 prisons visées par des attaques ?

Au total, 10 établissements pénitentiaires ont été touchés par diverses attaques coordonnées depuis le début de la semaine. D'abord, à Agen (Lot-et-Garonne), Nîmes (Gard) et Réau (Seine-et-Marne) dans la nuit de dimanche à lundi, Nanterre (Hauts-de-Seine), Villepinte (Seine-Saint-Denis), Valence (Drôme), Marseille, Aix-Luynes (Bouches-du-Rhône) et Toulon-La Farlède (Var) ont également été impactés dans la nuit de lundi à mardi. Enfin, la prison de Tarascon (Bouches-du-Rhône) a été visée ce matin par une nouvelle attaque, avec l’incendie de trois véhicules dans un parking sécurisé.

16/04/25 - 10:19 - Le hall d’immeuble d’un agent pénitentiaire ciblé

Ce mardi, des inscriptions "DDPF" ont été taguées dans le hall d’immeuble d’une surveillante pénitentiaire en Seine-et-Marne, d’après une source policière auprès du quotidien Le Figaro. "DDPF" est le sigle du groupe de la Défense des Droits des Prisonniers Français.

16/04/25 - 08:36 - Gérald Darmanin réagit à la nouvelle attaque des prisons

"Manifestement, on le voit bien, il y a des gens qui essaient de déstabiliser l’Etat en l’intimidant. Ils le font parce que nous prenons des mesures contre le laxisme qui existait peut-être jusqu'à présent [...] Il y a 17 000 trafiquants de stupéfiants dans les prisons françaises. On n'attaque pas l'Etat. Il y a des gens qui sont extrêmement dangereux et qu'il faut pouvoir mettre dans des lieux extrêmement protégés", a réagi le ministre de la Justice au micro de CNews, sans donner d'éléments précis sur ce qu'il s'est passé ce matin à Tarascon et Meaux-Chauconin-Neufmontiers.

16/04/25 - 08:28 - La voiture d'un agent d'Aix-Luynes aussi incendiée

L'ampleur de l'opération ciblant les personnels de sécurité des prisons semble inédite. Emmanuel Chambaud, secrétaire général de l'Ufap Unsa Justice, a pris la parole ce matin sur BFLTV pour faire savoir que le véhicule d'un représentant du personnel du centre pénitentiaire d'Aix-Luynes (Bouches-du-Rhône) a aussi été incendié. La voiture a été brûlée juste devant son domicile, ce qui en dit long sur les intentions des malfaiteurs, qui connaissaient son adresse.

15/04/25 - 20:14 - Que revendiquent les groupes possiblement à l'origine des attaques ?

Des canaux de discussion liés aux attaques contre des prisons de France semblent être la piste privilégiée des enquêteurs. Des discussions de groupuscules d'ultragauche, semblerait-il. Pourquoi auraient-ils attaqué les centres pénitentiaires ? Selon des bouts de conversations, publiés par Le Parisienles membres dénoncent des comportements violents de surveillants : "Les surveillants qui nous frappent, qui violent certains détenus, qui exercent des pressions physiques et psychologiques", estiment-ils.

"La plupart des suicides en prison sont dus à l’agressivité de l’administration pénitentiaire et à sa déontologie", est-il encore écrit. "Combien sont morts après avoir fait plusieurs mises en demeure sans que la direction ne les prenne en compte ? Combien sont frappés dans des salles isolées, hors de portée des caméras ? Combien de fois l’abus de pouvoir a-t-il été utilisé pour cacher les circonstances de nombreuses violences sur les détenus ?"

15/04/25 - 19:44 - L'un des canaux digitaux attaque Gérald Darmanin

Les enquêteurs ont fouillé des conversations sur les applications Telegram et Signal, en lien avec les attaques. L'un de ses canaux est illustré d'une image de Gérald Darmanin, ministre de la Justice (et ancien ministre de l'Intérieur), derrière les barreaux, explique le Parisien. Le canal se décrit comme "un mouvement dédié à dénoncer les atteintes à nos droits fondamentaux auxquelles le ministre Gérald Darmanin compte porter atteinte". "Tous les détenus de France doivent se mobiliser et se réveiller. L’heure est grave : nous entrons dans une ère dangereuse et inquiétante pour l’avenir de la population carcérale", est-il également écrit. Selon les messages, les groupes jugent que la réforme pénitentiaire voulue par Gérald Darmanin va "dérégler le processus de réinsertion des détenus". 

15/04/25 - 19:12 - Des conversations sur Telegram encourageraient les attaques contre les prisons

"On n’a pas l’habitude de voir ce genre d’actions coordonnées et avec un message qui a été bombé sur la porte de cette prison. Il y a des groupes sur les réseaux sociaux, Telegram, Signal, qui se sont créés et qui manifestement encouragent de faire ce genre de faits", a affirmé le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, lors de sa visite à la prison de Toulon-La Farlède, dans le var. Dans ces conversations, des messages dénoncent le comportement de surveillants violents, et des vidéos montrent des individus tagguant les centres pénitentiaires ou asperger des murs d'essence.

15/04/25 - 18:18 - Darmanin dénonce une "attaque terroriste"

Alors que des incendies et des tirs d'arme automatique ont visés des centres pénitentiaires dans plusieurs départements français, entre le 13 et le 15 avril, Gérald Darmanin s'est réjouit ce mardi de l'ouverture d'une enquête par le Parquet national antiterroriste, qualifiant les faits d'"attaques terroristes". "La Police judiciaire met des moyens très importants pour retrouver les auteurs", a-t-il assuré depuis Toulon.

15/04/25 - 17:46 - "La République ne reculera pas", poursuit le ministre de la Justice

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin confie ce mardi depuis Toulon que "des menaces" existent sur les deux prisons de haute sécurité de Vendin-le-Vieil et de Condé-sur-Sarthe. "La République ne reculera pas", assure-t-il. S'"il y a eu depuis 48 heures un certain nombre de faits concordants", le garde des Sceaux espère que les auteurs seront "confondus, puis condamnés extrêmement lourdement".

15/04/25 - 17:30 - "On a touché là où ça fait mal", assure Darmanin

Présent ce mardi au centre pénitentiaire de Toulon, Gérald Darmanin assure que "ces intimidations ne marchent pas". Pour l'heure, "je ne sais pas si ces faits ont un rapport avec la lutte que nous menons contre le désordre en prison, mais aussi avec le régime carcéral nouveau qui vise à mettre fin au narcotrafic", poursuit-il. Au sujet des graffitis, "il y a des groupes qui se sont créés sur les réseaux sociaux et qui, manifestement, encouragent ce genre de faits (...) Le Parquet national fera une enquête et dira d’où viennent ces graffitis. Quand on attaque l’école de formation des agents pénitentiaires, quand on tire à la Kalachnikov sur une porte de prison, ça ressemble furieusement à ce que j’ai connu quand j’étais ministère de l’intérieur : des gens payés pour intimider l’autre. Il est évident que, vu les renseignements que nous avons, il y a une pression pour que la République recule. Ça veut aussi dire qu’on a touché là où ça fait mal", assure le garde des Sceaux.

15/04/25 - 16:35 - Les syndicats pénitentiaires expriment colère et inquiétude

Après les attaques contre différentes prisons, le syndicat FO justice a exprimé "sa plus vive inquiétude et sa colère". Il "exige une réponse forte, immédiate et sans ambiguïté de l'État" comme indiqué dans un message sur X. "On attend une action coordonnée par les ministres de la Justice et de l'Intérieur", a déclaré Wilfried Fonck, secrétaire national de l'Ufap Unsa Justice, soulignant auprès de l'AFP que l'administration pénitentiaire n'avait "pas les forces humaines pour assurer la sécurisation aux abords des établissements 24 heures sur 24".


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